Actus
Les deux membres historiques du groupe ATOLL

Les deux membres historiques du groupe ATOLL le talentueux guitariste Chris Beya et le charismatique chanteur André Balzer en compagnie du batteur très expérimenté Didier Hoffmann (batteur du groupe durant toute l’année 1976) se sont produit récemment sur la scène japonaise le 18 juillet 2018 à Tokyo et prochainement sur la scène française.
A noter aussi la présence dynamique de Michael Kadi pour les vocaux en anglais ainsi qu’à la flûte apportant une touche celtique, aux claviers, un musicien tout à fait dans le sujet, Alain Chéry et le bassiste inspiré Jo Coimbra qui partage la scène avec Didier depuis 4 ans.
Ce retour a permis de partager l’univers musical d’ATOLL connu pour son rock climatique ou progressif et les dernières réalisations de Chris à travers un répertoire riche et intense.
C’est un voyage fusionnant, original et sans frontières, où tel un livre ouvert sur le monde, on retrouve souvent, discrètement ou d’une manière plus appuyée, une thématique liée à la cause environnementale dénonçant aussi l’incohérence comportementale de l’humain sur la planète.
Aussi, lors des prestations scéniques, les titres forts des divers albums d’Atoll ont été joués, ainsi que des titres du dernier album de Chris (I hear the earth), replaçant le sujet au cœur d’une actualité brûlante.


Le groupe se compose de trois membres ayant fait partie du groupe historique :
- André Balzer : Chant, 1972-1981, cinq albums Atoll
- Chris Beya : Guitares, 1975-1991, huit albums Atoll et 2003 à 2015 deux albums Chris Beya Atoll
- Didier Hoffmann : Batterie, 1976 (batteur d’Atoll en remplacement d’Alain Gozzo durant les tournées en 1976) 2015 un album Chris Beya Atoll
et de trois autres membres :
- Michael Kadi : Flûtes et chant, dernier CD de Chris en 2015
- Alain Chéry : Claviers
- Jo Coimbra : Guitares basses.
Des concerts exceptionnels sont prévus avec la même formation qu’au Japon avec aussi la possibilité occasionnelle d’invités : (musiciens de renom ou d’anciens membres du groupe)
Des concerts sont aussi prévus avec Chris Beya Atoll dans le cadre du dernier album. I hear the earth lié à la cause environnementale avec aussi en bonus quelques morceaux phares d’Atoll.

Atoll 2018 concert Tokyo


Chris Beya Atoll 2018 show au Tram

Chris Beya Charvel guitare Didier Hoffman
Réédition vinyle d’Atoll 2e opus
RL Dimanche 26 avril 2015
Atoll reprend contact
Atoll, le groupe messin, a connu ses heures de gloires dans les années 1970-1980, en France et à l‘étranger, et notamment au Japon. Aujourd‘hui, il réédite ses albums en vinyles collector

De gauche à droite, Chris Beya, Alain Gozzo, Jean-Luc Thillot présentent le nouveau vinyle d’Atoll. Une réédition de l’Araignée-Mal. Photo Marc Wirtz
Atoll, le groupe phare des années 1970, originaire de Metz, annonce une réédition de son deuxième album, l’Araignée-Mal. Rencontre avec trois de ses membres d’origine.
Pourquoi sortir une nouvelle version de cet album aujourd’hui ?
Alain Gozzo : « Le vinyle fait l’objet d’un nouvel engouement. On nous a proposé de rééditer notre premier album, il y a six mois déjà, en un millier d’exemplaires. Tous ont rapidement été vendus et d’autres exemplaires doivent être repressés prochainement. Nous sortons donc actuellement le deuxième opus. L’Araignée-Mal était un album très original. On y trouve sur une face un seul morceau conçu comme un opéra, en plusieurs actes, du plus romantique au plus torturé… »
Chris Beya : « D’un point de vue musical, le vinyle offre une chaleur qui n’existe pas sur les CD. Et encore moins sur les MP3. »
L’idée d’une reformation complète du groupe, n’est pas à l’ordre du jour…
Jean-Luc Thillot : « Pour l’instant non, mais on ne s’interdit rien. Pour une occasion exceptionnelle, pourquoi pas ? »
Chris Beya : « Parfois, l’un des membres du groupe s’entoure de musiciens pour rejouer des morceaux (d’ATOLL). Mais il s’agit la bien d’un « tribute » pas d’une reformation du groupe et pas Atoll. Par ailleurs, dans certains cas on annonce le nom du musicien suivi du nom du groupe (initiale) : Chris Beya Atoll par exemple, cela pour jouer de nouvelles compositions et éventuellement des reprises historiques du groupe. (reprécisions de Chris)
C’est ainsi que, dernièrement il a été entendu qu’André Balzer donnait un spectacle au Japon. Du coup, on nous demandait si on allait partir là-bas. Mais pas du tout ! (rires) »
Alain Gozzo : « Pour ma part, je suis méfiant avec l’idée de reformer entièrement le groupe Atoll de l’époque. On a connu une très belle histoire. Je ne voudrais pas un retour pathétique : je garde une vision très élitiste de ce qu’on a fait. Il faudrait faire quelque chose de différent : on parlait encore récemment de s’entourer d’un orchestre symphonique, par exemple. »
Pourquoi vous êtes-vous séparés à l’époque, d’ailleurs?
Alain Gozzo : « Sans qu’il y ait de tension particulière dans le groupe, après dix ans à tourner, répéter ou enregistrer jour et nuit ensemble, une certaine lassitude s’était installée. On connait tous des groupes mythiques qui d’une certaine façon, n’ont pas su s’arrêter à temps. On y a peut-être réussi. Aucun regret ! »
Chris Beya : « Et puis, à la fin des années 1980, les choses commençaient à changer. Nous faisions des morceaux très longs de 5 à 8 minutes. Tout à coup il fallait des formats « radio », de 3’50 minutes maximum… »
Jean-Luc Thillot : « Et puis on avait la trentaine. Pour ma part, j’étais jeune marié, j’allais avoir un enfant. »
Pensez-vous aujourd’hui qu’il était plus simple d’être musicien à l’époque ?
Chris Beya : « D’un côté oui, parce que les maisons de disques nous laissaient une chance. On pouvait signer des contrats sur trois ans. Elles payaient les enregistrements, etc. Mais de l’autre, il n’y avait pas de statut d’intermittent du spectacle, par exemple. »
Alain Gozzo : « Aujourd’hui, les jeunes ont accès à une montagne de musiques et de techniques. C’est presque trop. Il ne faut pas brûler les étapes et reprendre les bases : le rythm’n blues, le rock. C’est un message important à faire passer. Chris est professeur au conservatoire de Maizières-Lès-Metz, je suis partenaire de la Music Academy International de Nancy, Jean-Luc donne des conseils à des groupes amateurs. Transmettre son savoir et sa passion, c’est-ce qu’il y a de plus beau pour un musicien. »
Alain Gozzo : « On a connu une très belle histoire. Je ne voudrais pas un retour pathétique »
Propos recueillis par Ma.K.
